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Et si le cancer voulait nous dire quelque chose ? |
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Les cellules cancéreuses perdent totalement le contrôle de leur croissance. Elles se dissocient totalement du
reste des cellules, saines de surcroît, pour se multiplier à outrance. L’organe concerné subit alors des
modifications dangereuses et les cellules cancéreuses se propagent ensuite dans tout l’organisme via la
circulation sanguine ou le système lymphatique.
L’énigme principale de cette maladie provient du fait qu’elle ne se comporte pas comme les autres maladies.
On a l’impression que le cancer est le résultat d’un long processus, comme au cours d’une grossesse où le
fœtus est en pleine croissance avant de sortir du ventre de sa mère.
En fait, le cancer profite de la faiblesse des défenses immunitaires pour se propager. Normalement, les
défenses repèrent une cellule défectueuse et l’empêchent de proliférer. Ici, la cellule n’est pas repérée et finit
par se multiplier.
Qu'est-ce qui prédispose l’organisme à s’affaiblir ?
L’une des principales causes reconnues est la dépression nerveuse. On a constaté que les personnes
dépressives étaient plus susceptibles de développer un cancer. Les personnes affectées psychologiquement
souffrent de ne pas pouvoir exprimer leur ressenti. Elles sont comme brimées, murées dans leur état d’esprit
sans pouvoir sortir de leur mal-être.
Des études démontrent qu’une personne qui parvient à exprimer ses sentiments ou la raison de sa souffrance
risque moins de sombrer dans la dépression, tandis que celle qui préfère garder pour elle ses émotions
déclenche tôt ou tard une dépression nerveuse.
Des statistiques révèlent que le cancer se développe souvent à la suite d’un événement fâcheux, comme la
perte d’un être cher, la perte d’un emploi. La douleur occasionnée par la perte est un facteur déclenchant de la
maladie. Il ne peut être considéré comme étant le seul responsable, mais un parallèle a été fait, qu’on ne peut
plus ignorer.
Je me souviens à l’époque où je travaillais dans un centre pour enfants handicapés physiques et cancéreux, de
deux jeunes filles de 15 ans atteintes d’un cancer des os. L’une avait subi la perte de ses deux parents, l’autre
des attouchements sexuels de la part de son beau-père durant de longues années de sa jeunesse.
Dans les deux cas, les jeunes filles avaient subi un choc émotionnel très puissant sans pouvoir l’exprimer. Nous
ne pouvons évidemment pas dire que ce choc est l’unique responsable de la maladie, néanmoins, il apparaît
évident que ce facteur a été prépondérant dans le processus de la maladie.
Certains spécialistes parlent d’un suicide biologique, un peu comme si les cellules qui ne veulent plus
s’identifier à l’organisme voulaient soutenir le processus d’autodestruction.
Est-ce parce qu’une personne n’est plus en accord avec sa vie et ne parvient plus à s’identifier avec le reste du
monde qu’elle mettrait en place ce processus ?
La déduction est évidemment simpliste, mais elle aide à réfléchir sur l’impact de cette maladie sur un plan
purement psychosomatique.
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